. LE POITTEVIN.
Eugène.( pseudo.)
ou Poidevin Eugène Modeste Edmond.( vrai
nom)
Né à
Paris en 1806.
Mort à
Paris en 1870. 64 ans
Nommé peintre
officiel de la marine en 1849
Peintre paysagiste
,dessinateur,aquarelliste
il a surtout
représenté la vie des pécheurs sur les cotes de la
manche.
Né Eugène Modeste Edmond Poidevin, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris
dans les ateliers de Louis Hersent et de Xavier
Leprince, auquel il emprunta son goût pour les scènes
anecdotiques.
Il échoue au concours du grand prix de Rome, mais
obtient un second prix en 1829
. Il expose avec succès aux Salons de 1831 jusqu'à sa
mort, en 1870.
Il fournit des planches au journal La Caricature
de Charles Philipon.Eugène
Lepoittevin a lancé la mode des Diableries de
lithographies, recueils caricaturaux, comme Le
Diable fecit ou Diabolico Foutromanie
(recueil de 12 planches), Charges et Décharges
diaboliques, L'enfer en goguette
Son œuvre est doublement inspirée par celle d'Eugène
Isabey, qui lui fait découvrir Étretat, et par la peinture
hollandaise, qu'il a étudiée lors d'un séjour aux Pays-Bas
.Son goût pour le réalisme le rattache à la jeune école de
1830, tout en restant fidèle à la manière romantique de
ses débuts
.Lepoittevin possède une villa à Étretat baptisée La
Chaufferette où il accueillit Gustave Courbet en
1869.
Eugène
Modeste Edmond Poidevin est né à Paris, dans le 1er arrondissement,
au 8 rue de Ventadour au domicile parental. Son père,
Nicolas Jean Baptiste Modeste Poidevin, d'origine
rouennaise, est ébéniste et aide garde-meuble tapissier,
puis chef ébéniste au château de Versailles, Versailles où
la famille s'installe. Élève médiocre et artiste dans
l'âme, Eugène Le Poittevin devient l'élève d'un peintre
local Ledoux. À 15 ans, pour prouver sa vocation à son
père qui s'y oppose, il réalise la copie au château de
Versailles du tableau Le Sac de la Ville de
Nicolas Antoine Taunay. La copie fait sensation dans la
ville de Versailles, la duchesse
de Berry octroie au jeune homme une pension de
500 francs sur la cassette du roi Louis XVIII. Il
fréquente peu de temps l'atelier de Xavier Leprince ;
ce dernier eut une carrière courte puisque le public ne
vit de l'artiste qu'une vingtaine de peintures qu'il
présenta lors des Salons de 1819, de 1822 et de 1824. Le
Poittevin lui aurait néanmoins emprunté son goût pour les
scènes anecdotiques et pittoresques. Sous l'influence de
Leprince, Eugène Le Poittevin voyage en Normandie,
Bretagne, Landes, Italie, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et
Angleterre.
en 1826, alors que Xavier Leprince meurt, Le Poittevin
parvient à être admis à l'École
des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de
Louis Hersent chez qui se formèrent aussi Karl Girardet
et Augustin Pajou. Par deux fois, il s’essaie sans
succès au concours du Grand Prix de Rome.Il s'installe
dans l'atelier de son maître Leprince après le décès de
celui-ci et participe au Salon avec trois œuvres sous le
nom de Potdevin, avec succès.Son père change de nom et
se fait appeler Le Poittevin, et est nommé au château des Rohan près de
Strasbourg. En 1829, Eugène Le Poittevin obtient le
second prix au concours du grand prix de Rome, jugé trop
jeune pour le premier prix. Son maître Hersent lui
recommande le travail d'après nature. Il expose avec
succès aux Salons de 1831 jusqu'à sa mort en 1870.
À la mort prématurée de Leprince en , Le Poittevin aurait achevé l'une des
grandes compositions qu'il projetait d'exhiber au Salon de
1827 : une vue de son atelier commencée l'année
passée. Le Poittevin aurait ainsi achevé ce tableau en
réalisant 11 des 36 portraits présents dans cette
composition. Tandis que la toile est présentée au Salon de
1827 sous le titre Intérieur de l'atelier de feu
Leprince, le livret du Salon révèle l'implication du
jeune peintre Le Poittevin désigné sous le nom d'Eugène
Potdevin. Il s'agit là de la première participation de Le
Poittevin au Salon. Lors de ce même Salon il présenta
trois œuvres de lui : Des Moissonneurs (qui
fut acquis par la duchesse de Berry pour être exposé dans
sa galerie), Une porte de ferme et Vue prise
entre Saint-Germain et Versailles. Ce dernier
tableau fut acquis par le collectionneur Du Sommerard qui
acheta aussi l'Intérieur de l'atelier de feu Leprince
achevé par Le Poittevin.
Catalogue de
l'exposition présentée du 14 juillet
En 1834, le gouvernement de Louis-Philippe lui commande
pour le musée historique de Versailles le Combat de
Wertingen du , puis en 1835 la Bataille
navale remportée devant l'île d'Embro, 1346.Son
œuvre L'Attaque des ours blanc est achetée par
l'État et présentée au musée du Luxembourg. En 1840, il
voyage en Algérie et en revient malade. Il expose à son
retour Gueux de mer, Vue des bords de la
Tamise et Soleil couchant au salon de
Rouen. Il reçoit commande pour le musée historique de
Versailles de La Prise de Baruth le
et Déjeuner offert à la reine Victoria sous la tente
au mont d'Orléans, en forêt d'Eu. Sa femme meurt
en 1851. À cette époque, il se fait construire une
villa, La Chaufferette, à Étretat, ainsi qu'un
atelier sur le front de mer où il séjourne
régulièrement. Le thème de la mer, des pêcheurs et de
leurs familles, avec lesquels il entretient des
relations cordiales devient central dans son œuvre (Vue
de la base de l'aiguille à marée basse, 1860,
Fécamp, musée des Pêcheries). Thèmes qu'il présente au
Salon et qui sont lithographiés par Jean-Pierre-Marie
Jazet pour Goupil et Cie (La Vie
d'une caïque). Il peint les scènes de bains de
mer, Les Bains de Mer à Étretat (musée des Beaux-Arts de Troyes).
À l'Exposition universelle de 1867 à Paris, il envoie
son tableau Bains de Mer, plage d'Étretat,
acquis par Napoléon III pour le palais de l'Élysée. Son
Naufrage dans les mers polaires est présenté à
l'Exposition maritime du Havre en 1869.Cette même année,
il prête son atelier d'Étretat à Gustave Courbet qui
vient y peindre sa fameuse Falaise d'aval après la
pluie et sa série La Vague.En parallèle,
Le Poittevin qui ne manque pas d'humour peint des
Cendrillons, le Petit Chaperon rouge ou une Suzanne
et les vieillards (Saint-Pétersbourg, musée de
l'Ermitage) où sont caricaturés deux amis de l'artiste
en train de regarder une normande au bain.En 1870, bien
que gravement malade, il présente son dernier tableau au
Salon, Vue des environs d'Étretat pendant la saison
des bains. Il meurt chez sa fille Eugénie le .Sa
seconde épouse Adèle Pironin, qu'il a épousé en 1861,
meurt en 1872.L'atelier de Le Poittevin, dont 144
peintures, des milliers de dessins et ses collections,
est vendu à Paris à l'hôtel Drouot du 9 au .
Ce peintre, typiquement normand, a
essentiellement peint des marines et des scènes
de
pêcheurs sur la côte de la
Normandie et aux
Andelys. pêcheurs Il reçoit le
titre de peintre
de la Marine en 1849. précurseur, avec Eugène Isabey, des
nombreux peintres paysagistes qui ont fréquenté
Étretat au XIXe siècle,
Eugène Lepoittevin est aussi l'auteur de la
fameuse enseigne peinte (1842) qui ornait la
façade de l'hôtel Blanquet, où résidaient les
artistes, dont Claude Monet. Cette enseigne est
conservée au musée de Fécamp.
Lettre
autographe du peintre. 50 euros.
aussi nous
devons vous préciser La cote du peintre.Quand on pense, marché
de l'art, on doit penser, ventes publiques,en effet
maintenant le marché est beaucoup plus "global"
il ne s'arréte pas à une galerie ,ou un artiste qui
fixe unilatéralement le prix de ses oeuvres,on peut
dire qu'il y a une irrésistible ascension des maisons
de ventes aux enchères, au détriment des marchands
traditionnels.La diffusion d'un grand nombre de
catalogues,( par internet et les autres
supports.) indique au public les vrais
prix du marché.
Il est évident que
le prix de vente publique,en libre concurrence refléte
l' offre et la demande. De plus on sait que
souvent le marché des salles de ventes est un lieu ou
s'approvisionnent les marchands,donc un particulier a
l'impression d' acheter à des prix de marchands.Au siécle dernier nous avions "les
Salons et les Académies"qui définisaient les
normes de l'art.Ces normes
étaient balayées réguliérement par les artistes
d'avant-garde et les marchands,éclaireurs de
l'esthétique,de nos jour tout cela a éclaté,rien n'est
aussi rigide
le 04 avril 2012.
Vente d'une huile sur toile monogrammée EP de 65x80 cm
estimée 2600 euros "la chasse aux canards"
le 11 décembre 2010 Cette huile sur toile
signée datée est estimée 1.800 euros.
le 18 février 2010 "Retour de pêche"
crayon de 13x31cm estimé 300 euros
Assez
régulièrement il y a des huiles de Le poittevin "en
salle"à quel prix? Il faut compter 40.000 francs
pour une huile sur toile
Commentaires de nos lecteurs sur cette page consacrée à
"LE POITTEVIN"
monsieur j'ai vu sur internet en
2024.
Eugène LEPOITTEVIN (1806-1870), "Le
Mardi Gras en famille",
dessin titré en partie inférieure, 22 x 22
cm. 250 euros
février 2023
Eugène
LE POITTEVIN (Paris, 1806 - Paris, 1870) Le
Halage d'un canot, souvenir de la plage d'Etretat,
Côte de la Manche, 1856 Toile d'origine de Binant
à Paris Signée et datée en bas à droite : " Eug.
Le Poittevin / 1856 " Monogrammée à droite sur le
canot : " ELP " Titré au verso sur la barre
supérieure du châssis : " Le halage d'un canot,
souvenir de la plage d'Etretat - Côte de la Manche
" Une étiquette ancienne en haut à gauche portant
le numéro de catalogue du Salon " 1725 " 12.000
euros. Eugène
LE POITTEVIN (Paris, 1806 - 1870) Une
plage normande, soir d'été Papier marouflé
sur toile 25,2 x 35,1 cm Au verso sur la barre
supérieure du châssis, cachet de cire de la vente
de l'atelier de l'artiste, suivi de l'inscription
à la mine de plomb : " N° 80 " Provenance : -
Vente après décès de l'artiste, Me Escribe, Paris,
Hôtel Drouot, 9-12 avril 1872, n° 80 (" une plage
à marée basse ", adjugé 85 francs à " Bellangé ").
- Eugène Bellangé (1837-1895), peintre, ami de Le
Poittevin et auteur de la préface de la vente
précédente.
décembre 2022 vente Fécamp
décembre
Eugène LEPOITTEVIN (1806-1870),
"Barque de pêcheur échouée sur la grêve au bord
des falaises", huile sur panneau de bois portant
le monogramme de l'artiste en bas à gauche, fente,
19 x 29 cm.
1200 euros
monsieur vusur internet cette toile de
Lepoittevin
"le cabaret du
camp"
Eugène LE POITTEVIN (1806-1870)
Huile sur toile "Femme italienne en bord de mer" Signée et
datée 1849
le 16
décembre 2011.Eugène modeste edmond Le POITTEVIN
1806-1870. huile sur toile 1840 de 43x65
cm estimée
6.000 euros
le 16 octobre 2011
huile sur toile signée sur l'étrave du canot
"Le Poittevin 1836" de 81x59cm estimée 3.000 euros
le 25 juin 2011. Eugène modeste edmond Le
Poittevin huile sur toile de 43x61cm
estimée 7.000 euros
le 10 avril 2011
Cette huile sur toile d' Eugène Modeste Edmond Le
Poittevin (1806_1870) de 43x65cm est estimée
12.000
euros!!!
Le 06 mars 2011. Monsieur veuillez
trouver la photographie d'une huile sur toile de
31x46cm estimée 1.000 euros
La prise du Havre par le connétable de
Montmorency
le 17 décembre 2010 Veuillez
trouver ci-jointe une photo d'un dessin de Le
poittevin cordialement
le 20 janvier 2010 Monsieur ce petit
dessin " barque en habitation" a été vendu 400 euros
bien cordialement
Eugène Le
POITTEVIN (1806-1870), "Le laboureur", dessin à
la mine de plomb, fonds d'atelier avec signature
de cachet, 14 x 18,5
cm.
le 05 juin 2008 cette huile sur
carton monogrammée de 24x20cm est éstimée 2.100
euros cordialement
monogramme LP
le 23 novembre 2007. Nous avons vu en vente
ce jour ,cette pierre noire Monogramée de 53x77cm estimée 1400 euros "Naufrage d'une expédition
polaire"
Le 24 septembre 2007. Bonjour, Je suis en possession d'un petit tableau d'Eugène Le Poittevin.Ce tableau mesure +/- 275 mm L x 220 mm H Vous trouverez en annexe quelques photos du tableau même ainsi que du dos de celui-ci.
Je suis allée le faire expertiser à l'Hotel Victor Horta ce matin et d'aprés l'expert que j'ai rencontréce serait une esquisse qui devrait correspondre à un tableau plus grand et terminé Je suis consciente du fait que je cherche une aiguille dans une botte de foin ... mais peut être pourriez-vous étre en mesure de m'aider ou de me donner les coordonnées de quiconque pourrait le faire. Dans l'attente d'une réponse de votre part, et vous remerciantà l'avance pour la suite que vous voudrez bien donner au présent mail, je vous souhaite une belle semaine. Marie-Victoire Van Elst 77 avenue de la Tenderie 1170 Bruxelles e-mail: vicky.van.elst@europe.mccann.com
hivernage d'un équipage hollandais en
nouvelle-zemble
retour pêcheurs.
bataille île d'Embro 1346.
naufragers.
Liens internet.
en rapport avec le sujet de la présente page
n'hésitez pas à nous indiquer des liens
qui
peuvent compléter ce
contenu..
merci
Bon surf..
Eugène Le Poittevin est nommé peintre officiel de la
marine en 1849. Avant cela, sa carrière est un chemin
pavé de roses avec rapidement une reconnaissance à
l’internationale notamment en Allemagne, aux Pays-Bas,
en Belgique.Plus jeune que Crépin que nous avons vu
hier, le romantisme qui chronologiquement suit le
néoclassicisme, est naturellement le mouvement culturel
qu’il fait sien. Les sentiments, les passions, la
mélancolie s’y substituent à la raison. Le romantisme
d’Eugène Le Poittevin est néanmoins teinté du réalisme
en vogue depuis les années 1830.Second prix de Rome,
Eugène Le Poittevin expose toute sa vie au Salon.
Faisant siennes les tendances au bizarre du romantisme
(diableries et pornographies), il fournit aux journaux
des caricatures plus ou moins licencieuses dont la
destruction de certaines sera exigée sous
Louis-Philippe.Mais la Seine Maritime reste son
lieu de prédilection où il aime à retrouver son
ami Eugène Isabey à l’auberge de Césaire Blanquet à
Etretat. Alexandre Dumas écrira: ” De même que j’ai
inventé Trouville, qu’Alphonse Karr (un
journaliste-romancier en vogue) a inventé
Sainte-Adresse, Le Poittevin a inventé Etretat!”. Et Le
Poittevin peint les falaises, la mer et les bateaux, les
estivants et les bourgeoises en crinoline.
Le tableau en une représente une chasse
aux guillemots (oiseaux migrateurs) dont on retrouve
l’écho dans une nouvelle de Maupassant. Vendu par la
maison Artcurial à Paris le 13 novembre 2018 , le
tableau, huile sur toile 78 x 84 cm, fut adjugé 12 550
€. une fois n’est pas coutume, une lithographie
représentant des caricatures et des diableries d’Eugène
Le Poittevin, vendue
chez Kâ-Mondo à Drouot le 3 octobre 2016. 151 €
suffisaient pour l’acquérir.
🎨 Eugène Le Poittevin (né Eugène
Modeste Edmond Poidevin, 1806–1870) était un peintre,
lithographe et caricaturiste français, surtout connu
pour ses scènes marines et de pêcheurs
sur les côtes normandes.
Voici quelques éléments marquants de sa vie et de
son œuvre :
🖌️ Peintre officiel de la Marine
dès 1849, il a représenté avec sensibilité la vie
maritime, les pêcheurs et les paysages côtiers,
notamment à Étretat
🏡 Il possédait une villa à Étretat appelée La
Chaufferette, où il accueillit des artistes
comme Gustave Courbet et fut ami
avec Guy de Maupassant.
📚 Il a étudié à l’École des beaux-arts de Paris,
dans les ateliers de Louis Hersent
et Xavier Leprince, qui
influencèrent son goût pour les scènes anecdotiques.
🧛 Il est aussi célèbre pour ses lithographies
satiriques, notamment les Diableries,
qui furent censurées pour leur audace et leur humour
noir
🖼️ Il exposa régulièrement au Salon
dès 1827, obtenant plusieurs distinctions, dont la
Légion d’honneur en 1843.
🌊 Ses œuvres marines, comme Vue de la
base de l’aiguille à marée basse ou Les
Bains de Mer à Étretat, sont conservées
dans plusieurs musées français.
Un artiste à la fois romantique et réaliste, Le
Poittevin a su capturer l’âme des rivages normands
avec une touche d’humour et une grande finesse.
🖼️ Eugène Le Poittevin a produit une œuvre
abondante, mais certains de ses tableaux se distinguent
par leur notoriété et leur importance artistique. Voici
quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres :
Vue de la base de l’aiguille à marée
basse (1860) : conservée au musée des
Pêcheries à Fécamp, cette toile emblématique
illustre les falaises d’Étretat, un lieu qu’il a
contribué à rendre célèbre.
Les Bains de Mer à Étretat :
exposée au musée des Beaux-Arts de Troyes, cette
scène de plage capture l’ambiance balnéaire du XIXe
siècle avec humour et finesse.
Le Halage d’un canot, souvenir de la
plage d’Étretat (1856) : une œuvre très
prisée,
monogrammée ELP, qui fut exposée au Salon et
vendue aux enchères pour 12 000 euros.
Bains de Mer, plage d’Étretat
: présentée à l’Exposition universelle de 1867 et
acquise par Napoléon III pour le palais de l’Élysée.
Combat de Wertingen (1805) et
Bataille navale devant l’île d’Embro (1346)
: commandes officielles pour le musée de l’Histoire
de France à Versailles, illustrant son rôle de
peintre de la Marine
Naufrage dans les mers polaires
: exposé à l’Exposition maritime du Havre en 1869,
ce tableau dramatique témoigne de son intérêt pour
les scènes maritimes extrêmes.
🎭 En parallèle, ses lithographies
satiriques comme Le Diable fecit ou
Charges et Décharges diaboliques ont marqué les
esprits, bien qu’elles aient été censurées pour leur
audace.
🎨 Eugène Le Poittevin a développé une œuvre riche
et cohérente, traversée par plusieurs thèmes
récurrents qui reflètent à la fois son
attachement à la mer et son goût pour l’observation
sociale et satirique. Voici les plus marquants :
🌊 La vie maritime :
pêcheurs, bateaux, falaises, ports et scènes de
sauvetage sont omniprésents. Il peint souvent les
côtes normandes, notamment Étretat, avec une grande
sensibilité.
🏖️ Les bains de mer
: il illustre les débuts du tourisme balnéaire
avec des scènes pleines de vie, parfois
humoristiques, montrant les vacanciers sur les
plages.
👨👩👧👦 Scènes de genre :
Le Poittevin aime représenter des moments du
quotidien, souvent avec une touche pittoresque ou
ironique, comme des familles en promenade ou des
villageois au travail.
😈 Satire et caricature : ses
lithographies comme Le Diable fecit ou Charges
et Décharges diaboliques abordent des thèmes
fantastiques et burlesques, parfois censurés pour
leur audace.
🌅 Paysages romantiques : il
joue avec la lumière (couchers de soleil, brumes
marines) pour créer des atmosphères poétiques,
influencées par Turner et Bonington.
⚔️ Scènes historiques
: en tant que peintre officiel de la
Marine, il réalise des tableaux de
batailles navales et de faits militaires
pour le musée de Versailles.
Son style oscille entre réalisme
documentaire et romantisme
expressif, avec une attention
particulière aux détails et aux émotions. Si
vous voulez, je peux vous montrer comment
ces thèmes évoluent dans ses œuvres au fil
du temps. Vous avez une préférence pour les
marines ou les caricatures ?
🌊 La vie maritime
est au cœur de l’œuvre d’Eugène Le
Poittevin, tant par son rôle de peintre
officiel de la Marine que par
son attachement personnel aux côtes
normandes, notamment à Étretat. Voici
comment ce thème s’exprime dans ses
tableaux :
⚓ Un regard intime sur les pêcheurs
Le Poittevin représente les pêcheurs
au travail, halant leurs
bateaux, réparant leurs filets ou
affrontant les éléments.
Il peint avec empathie
et réalisme
souvent en s’inspirant de ses
promenades et croquis sur le
littoral.
Des œuvres comme Pêcheur
hâlant un bateau à terre ou
Retour de pêche montrent
son souci du détail et sa
proximité avec les gens de mer.
🏖️ Étretat, muse et refuge
Il s’installe dans une villa
appelée La Chaufferette à
Étretat, où il peint la mer depuis son
atelier en bord de plage
Il attire d’autres artistes
comme Gustave Courbet, qui y peindra
ses célèbres Vagues.
Ses tableaux comme Vue de
la base de l’aiguille à marée
basse
ou Les Bains de Mer à
Étretat immortalisent les
falaises et la vie balnéaire.
🚢 Commandes officielles et scènes
dramatiques
En tant que peintre de la
Marine, il reçoit des commandes pour
représenter des batailles
navales et des naufrages,
comme Combat de
Wertingen ou Naufrage
dans les mers polaires.
Ces œuvres mêlent romantisme
et héroïsme, avec une
mise en scène dramatique des forces
naturelles et humaines.
🎨 Une esthétique entre tradition et
modernité
Influencé par la peinture
hollandaise et les romantiques
français, il combine atmosphères
poétiques et précision
documentaire.
Il participe à l’essor du plein
air et du réalisme
maritime, préfigurant les
impressionnistes qui suivront son
sillage à Étretat.
🎨 L’influence d’Eugène Le
Poittevin sur d’autres artistes fut
discrète mais profonde, surtout dans le
développement de la peinture de plein
air et la valorisation des paysages
normands. Voici comment il a marqué son
époque et inspiré ses contemporains :
🏖️ Précurseur de l’école d’Étretat
Avec Eugène Isabey,
Le Poittevin est considéré comme
l’un des "inventeurs
d’Étretat" en tant que
lieu artistique. Il attire de
nombreux peintres sur les falaises
normandes dès les années 1830.
Il fait construire une villa et
un atelier sur la plage, devenant un
point de ralliement
pour les artistes,
dont Gustave Courbet,
qui y séjourne en 1869 pour
peindre ses célèbres Vagues.
🌅 Influence sur les
impressionnistes
En contribuant à populariser
Étretat comme station
balnéaire et sujet pictural,
Le Poittevin prépare le terrain pour
des artistes comme Claude
Monet, qui y peindra
plusieurs toiles majeures.
Il réalise en 1842 l’enseigne de l’hôtel
Blanquet, lieu de résidence des artistes, conservée
aujourd’hui au musée de Fécamp.
🖌️ Héritage stylistique
Son approche mêlant réalisme
documentaire et romantisme atmosphérique
a influencé la génération suivante, notamment dans
le traitement de la lumière et des scènes de bord de
mer.
Il est aussi reconnu pour avoir popularisé
les bains de mer comme sujet artistique,
un thème repris par de nombreux peintres du XIXe
siècle.
En somme, Le Poittevin n’a pas fondé une école à
proprement parler, mais il a ouvert la voie
à une nouvelle sensibilité picturale, entre observation
sociale et poésie du paysage. Si vous voulez, je peux
vous montrer comment Monet ou Courbet ont repris ses
motifs à leur manière.
🎨 Eugène Le Poittevin
a joué un rôle
discret mais essentiel
dans la genèse du
mouvement impressionniste, en
particulier par son
ancrage à Étretatet sa manière de
peindre la mer et
les scènes balnéaires.
Voici comment son
influence s’est manifestée
:
🏖️ Un pionnier de la peinture en plein air
Dès les années 1830, Le Poittevin installe son
chevalet au plus près des vagues,
capturant la lumière changeante et les atmosphères
marines avec une grande fidélité.
Cette approche préfigure celle des
impressionnistes, qui feront du plein air
leur méthode de prédilection pour saisir l’instant.
🌅 L’invention d’Étretat comme motif pictural
il est l’un des premiers à représenter Étretat
comme un lieu artistique, bien avant Monet ou
Boudin.
Son atelier sur la plage devient un lieu
de passage pour les artistes, notamment Gustave
Courbet, qui y peindra La Vague
en 1870.
🎨 Une esthétique
tournée vers le quotidien
Le Poittevin s’attache à représenter la
vie ordinaire, les pêcheurs, les
baigneurs,
les scènes de plage — des sujets que les
impressionnistes reprendront avec leur propre
sensibilité.
Il privilégie une palette claire,
des tons lumineux, et une composition
vivante, qui annoncent les recherches
impressionnistes sur la lumière et le mouvement.
🧭 Une influence indirecte mais fondatrice
Bien qu’il ne soit pas un impressionniste
lui-même, Le Poittevin a préparé le
terrain : en popularisant les
paysages normands, en valorisant les scènes de
villégiature, et en ouvrant l’espace pictural à
des sujets modernes.
Son œuvre a inspiré une nouvelle
génération de peintres à explorer la
côte d’Albâtre, notamment Monet,
Boudin, et Caillebotte.
En somme, Le Poittevin fut un précurseur
sans manifeste, dont l’héritage se lit
dans les premières toiles impressionnistes.